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LES ANTISÉMITES ONT-ILS RAISON ?

Aujourd’hui, on condamne l’antisémitisme parce que c’est un racisme. Soit. Nous pensons ici que le racisme est une ânerie. Écartons le racisme.

Mais l’antisémitisme est bien autre chose. C’est aussi une critique du judaïsme, des juifs, de leur politique, de leur rôle dans la société et même de leur religion. Or aujourd’hui cette critique est interdite, frappée de tabou. Les antisémites sont maudits parce qu’ils devraient partager le poids des crimes, tout-à-faits réels, commis par le régime nazi.

Mais l’antisémitisme est beaucoup plus ancien que le nazisme et n'en a aucun besoin. On peut parfaitement, comme nous le faisons ici, condamner le nazisme comme une politique imbécile qui a amené les juifs, les Allemands et les Européens à la catastrophe — que nous payons tous encore aujourd'hui, — sans avoir réfuté un iota des analyses propres à l’antisémistisme.

Aujourd'hui, l’horreur qu’inspire aux gens normaux la politique criminelle d’Israël, appuyée par de puissantes organisations juives dans le monde entier, demande, exige que l’on rouvre la question de la pertinence des critiques adressées par des générations de penseurs et d’hommes politiques à l’égard de leurs concitoyens juifs qui poursuivaient des buts politiques spécifiquement juifs. Beaucoup de sionistes et beaucoup de juifs croient et disent très fort que l’antisémitisme relève la tête, qu’il est partout, qu’il ne cesse de “monter"… Comme ils ont obtenu presque partout que son expression en soit interdite, il est impossible de savoir précisémment si c’est vrai ou non. Il nous semble pourtant certain qu’il existe une forte hostilité de principe dans tous les milieux politiques — insistons sur le “tous” — à l’encontre des projets politiques spécifiquement juifs.

Nous nous proposons ici de retrouver les grands textes antisémites, de les exhumer en quelque sorte, puisque des lois stupides ont fait penser qu’il suffisait d’interdire l’expression pour supprimer les idées, afin que l’esprit public puisse les examiner. La liberté d’opinion, celle des principes et non celle des lois qui la briment, est à ce prix. Nous ne proposons nullement de partager les opinions de ceux que nous allons mettre en ligne. Mais nous affirmons qu’une vraie liberté de penser ne peut pas se fonder sur l’ignorance et le déni.

Prenons un exemple simple. Nous avons tous appris, à l’école et dans les médias, que l’épouvantable Drumont avait écrit, à la fin du XIXe siècle, un livre abominable intitulé La France juive. Mais qui pourrait avoir la moindre idée de ce que disait Drumont ? En réalité, ce que nous entendons par “antisémitisme” est une suite de clichés en grande partie inventés par les propagandistes juifs eux-mêmes. A lire ses censeurs, on voit bien que l’antisémitisme qu’ils dénoncent est imaginé par eux. Ils ne se donnent même pas la peine de lire les textes qu’ils vouent aux gémonies. Ils ne se fatiguent pas à réfuter : ils condamnent, ils envoient les livres au bûcher, par palettes entières.

Et ces livres ont quasiment disparu. Les nazis ont certes organisé des “auto-da-fé,” comme on appelle ces réunions où la population était invitée à venir brûler ensemble la littérature dite subversive, mais on oublie qu’après la guerre les nouvelles autorités allemandes, sous la conduite des Alliés, ont purgé les bibliothèques, en brûlant des milliers et des milliers de titres. Elles continuent d’ailleurs aujourd'hui à détruire des livres que leurs tribunaux condamnent avec entrain à la non-existence. En France aussi, on s'accommode très bien que des livres soient interdits, et détruits. On purge et on repurge les bibliothèques publiques. On censure la Bible, Voltaire, et beaucoup d’autres, voués aux ténèbres. La censure fonctionne toujours mais elle est dissimulée. Il n'y a plus de cabinet noir mais des juges et des associations vouées à l’épuration intellectuelle. Qui se réclament des droits de l’homme pour mieux les bafouer et les piétiner.

Notre démarche consistera donc à battre en brèche ces tentatives de diabolisation et à faire appel à l’esprit critique que nous lègue une fort ancienne tradition. La moindre des choses, deux siècles après la révolution française, est d’affirmer que le citoyen doit être libre de juger. Le grand ouvrage de Richard Simon, son Histoire critique du Vieux Testament, qui justifie l’examen critique des textes les plus sacrés, date de 1680. Nos arrières sont solides.

Au reste, notre démarche se justifiera d’elle-même. Comme en toutes choses, il y a les bons et les mauvais livres. Nous laisserons les mauvais à la critique rongeuse des souris, selon la célèbre expression.

A côté de chaque ouvrage ainsi ressurgi du passé, nous ouvrirons un dossier intitulé “Autour de ce livre.” Nous y introduirons le contexte, les renseignements disponibles, les analyses qui permettent de mieux saisir les intentions de l’auteur, les critiques, etc. Les lecteurs sont invités à contribuer à ces dossiers, non pas pour faire partager leurs opinions personnelles, ce qu’ils peuvent faire ailleurs par eux-mêmes avec leurs moyens particuliers, mais pour nous faire partager un savoir objectif sur l’ouvrage en question. Une sorte de vade-mecum critique peut ainsi aider à saisir ce qu’a signifié un livre paru à une certaine époque, en un certain endroit, dans le courant intellectuel du moment.

Evidemment, cette entreprise ne plaira pas à tout le monde. Nous allons être dénoncés comme tous ceux, d’ailleurs, qui ne sont pas au garde-à-vous. Des associations spécialisées dans la mutilation et le cantonnement des libertés publiques ne manqueront pas d’intervenir pour réclamer notre interdiction. qu’elles soient assurées ici de notre plus totale indifférence.

Enfin, une dernière chose. Nous récusons avec la dernière énergie toute violence faite aux individus comme aux biens. Les politiques de persécution, en particulier celles qui ont été appliquées par les nationaux-socialistess ont eu des effets catastrophiques pour les juifs bien sûr, mais aussi pour ceux qui croyaient faire partie d’une prétendue “race” des seigneurs. Ils paient le prix de l’asservissement et du décervelage, pour un siècle et plus. Toute violence est imbécile, et attentatoire à nos libertés.

Il ne s'agit pas de dominer qui que ce soit. Il s'agit de ne pas être dominés. Tous les racismes sont stupides. Nous approfondirons toutes ces notions, au fur et à mesure. Nous voulons et nous exerçons la liberté de pensée, et ceci vaut pour tout le monde, pour les indifférents, les tièdes, les adversaires, les hydrocéphales, les fanatiques, les bègues, les bigots et les crétins des Alpes. Et, foutreclaque, ils sont nombreux!

1er janvier 2008

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Notre adresse

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Merci à Wikipedia: LES OUVRAGES ANTISÉMITES FRANÇAIS

Ouvrages antisémites français [modifier]

Presse antisémite française et édition [modifier]

Entre 1940 et 1944 [modifier]

Presse antisémite française [modifier]

L'antisémitisme est devenu l’un des principes politiques du régime de Vichy illustré par le statut des Juifs appliqué par le gouvernement. La ligne officielle est largement soutenue par les principaux titres de la presse française, dont certains sont détenus en sous-main par l’ambassade d’Allemagne d’Otto Abetz, qui a créé pour sa propagande les Éditions Le Pont.

Ci-dessous les titres principaux de la presse antisémite de l’époque :

Presse antisémite bretonne [modifier]

Presse antisémite de Normandie [modifier]

Effets de la propagande antisémite [modifier]

D'après Laurent Joly, dans Vichy dans la “Solution Finale", “en 1940 l’antisémitisme avait trouvé “un large écho” et “de nombreux témoignages attestent d’une bouffée d’antisémitisme dans tous les milieux et toutes les catégories d’âge.”

Sources [modifier]

C’est évidemment très succinct et nous cherchons d’autres compilations. Les lecteurs peuvent nous faire part de leurs collectes.

Par exemple, le site “Jewish racism,” “dédié à la protection de tous les juifs contre l’antisémitisme et l’inhumanité des juifs racistes” donne une liste de livres disponibles en ligne (en anglais et en russe)

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